- Par Benoît LETY
- Publié le jeudi 18 mai 2017 à 17h59, mis à jour le vendredi 19 mai 2017 à 10h43
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La clause de transfert de crédit immobilier, c’est une astuce méconnue pour conserver un taux « canon » en cas de futur changement de résidence principale. Mais cette clause a priori alléchante est-elle si utile et facile d’accès ?
Malgré la légère remontée des taux, depuis décembre 2016, les conditions de financement actuelles restent exceptionnellement favorables aux emprunteurs. En avril, les prêts sur 15 ans se négociaient en moyenne à 1,40% selon l’observatoire Crédit Logement-CSA, à 1,62% sur 20 ans et 1,90% sur 25 ans. Si les observateurs et économistes se risquent peu à livrer des estimations chiffrées, tous s’accordent sur le fait que la pente ascendante devrait perdurer. Dans ces conditions, pouvoir conserver un taux négocié en ce printemps 2017 pour une opération future ne peut être qu’une bonne affaire !
C’est justement l’objet de la clause de « report ou transfert du prêt sur un autre bien », une dénomination évoluant selon les contrats. Cette clause permet de conserver son financement à l’identique, dans la même banque, lors d’une opération d’achat-revente, avec éventuellement la souscription d’un crédit complémentaire. Une option qui s’active sans frais ni indemnités de remboursement anticipé, puisque l’opération ne nécessite pas le rachat du prêt. Seuls frais éventuels : la facturation de l’avenant actant ce transfert.
Une option rare, et non négociable
« Si elle ne figure pas dans le contrat, il sera quasi impossible de la faire ajouter »
Problème : toutes les …