Le décret est paru : à partir du 1er juin, les victimes de la Depakine, des enfants exposés avant leur naissance à cette molécule dangereuse pour le développement, pourront demander une indemnisation en passant par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam).
Comme les victimes du Mediator (benfluorex), les victimes du valproate de sodium (Depakine, Depakote, Depamide, etc.) passeront par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour demander l’indemnisation de leur préjudice. C’est ce que précise un décret tout juste publié. Le dispositif sera en place dès le 1er juin.
Le nombre de dossiers déposés par les familles devrait être important, car des centaines, voire des milliers d’enfants, présentent vraisemblablement les séquelles d’une exposition in utero au valproate de sodium, une molécule couramment utilisée dans l’épilepsie et dans les troubles bipolaires. Prise pendant la grossesse, elle peut entraîner des malformations chez l’enfant à naître, ainsi que des troubles du comportement de type autistique. Malgré la connaissance ancienne des risques, nombreuses sont les femmes enceintes ou en âge de tomber enceinte qui se sont vu prescrire du valproate de sodium.
Concrètement, l’examen des dossiers par l’Oniam se fera en deux temps. D’abord, un …