Tout salarié peut cesser de travailler momentanément pour aider un proche handicapé ou en perte d’autonomie, sans forcément avoir un lien familial avec ce dernier.
Selon le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, 18 % des salariés ont à charge un proche dépendant ou malade. Et cette proportion ne cesse de croître, en particulier chez les salariés de plus de 50 ans. Instauré par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement de la population et précisé par la loi Travail d’août 2016, le « congé de proche aidant » doit leur faciliter la tâche. En vigueur depuis le 1er janvier 2017, il remplace l’ancien « congé de soutien familial » et se démarque de son prédécesseur par une plus grande souplesse.
Qui peut en bénéficier ?
Tout salarié ayant plus d’un an d’ancienneté dans l’entreprise a droit au …