En 2015, dans le cadre d’une enquête des autorités de surveillance du marché européen, la Répression des fraudes (DGCCRF) s’était penchée sur la sécurité des chaises hautes. Elle en avait conclu que les principaux manquements à la réglementation portaient sur des défauts d’information délivrée aux consommateurs, notamment via la notice. À l’époque, 4 des 14 chaises hautes analysées avaient été déclarées non conformes et dangereuses en raison de risques d’étouffement liés à des petits éléments détachables ou de coupures possibles sur des arêtes vives. Ces produits avaient fait l’objet de mesures correctrices par les professionnels, telles que l’arrêt de la vente, le retrait, le rappel ou la destruction.
Cette année, en plus d’un test pratique auprès d’un panel d’utilisateurs (composé d’enfants et d’adultes), le laboratoire sélectionné par nos partenaires européens a vérifié la conformité à la norme EN14988 de 36 chaises hautes, vendues de 16,99 € (Ikea Antilop avec la tablette) à plus de 280 € (Stokke Tripp Trapp avec la tablette et le kit baby set). Si la grande majorité des modèles a passé les tests de sécurité sans accrocs, 4 chaises vendues en France se sont révélées défaillantes.
Tout d’abord, la Nuna Zaaz et la Peg Perego Prima Pappa Zero 3. Elles présentent des interstices où les doigts des enfants peuvent se …