L’étude de l’UFC-Que Choisir sur le permis de conduire en général, et le comportement des auto-écoles en particulier, n’a pas manqué de susciter de nombreuses réactions. Si ces réactions émanent largement de consommateurs venant appuyer de leurs expériences personnelles nos constats, certains professionnels des auto-écoles, et parfois leurs représentants professionnels, ont cru bon de porter un regard désapprobateur sur ces constats, ainsi que sur les demandes que nous formulons aux pouvoirs publics.
L’une des choses que j’ai pu lire ou entendre est que nos critiques viseraient l’ensemble des professionnels des auto-écoles. C’est bien entendu faux. Cela étant, est-ce excessif d’adopter l’emploi du pluriel en dénonçant les mauvaises pratiques des auto-écoles quand elles maintiennent majoritairement des distances de sécurité avec la réalité dans leurs communications vis-à-vis des consommateurs, ou avec la loi dans leurs pratiques tarifaires ? Est-ce abusif d’adopter l’emploi du pluriel quand 60 % des auto-écoles fournissent des informations inexactes sur les taux de réussite de leurs candidats ? Est-ce abusif d’employer le pluriel quand plus de 50 % des auto-écoles surfacturent les frais d’accompagnement à l’examen du « code » ? Pour moi non.
Les abus, ce sont incontestablement les auto-écoles qui les …
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