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Censure de la campagne sur le prix des médicaments : la pilule ne passe pas !

A l’heure où les dépenses de la Sécurité Sociale ne cessent d’augmenter, les prix des médicaments continuent aussi de grimper.

En mai dernier, l’UFC-Que Choisir s’insurgeait du prix exorbitant du traitement contre l’Hépatite C, favorisant les marchés parallèles. Est-il normal qu’un traitement pour soigner l’Hépatite C soit vendu 41 000 euros, alors que la production ne coûterait qu’une centaine d’euros ? Le conditionnel est de rigueur puisque le problème principal dénoncé par la campagne publicitaire de Médecins du Monde repose justement sur le manque de transparence dans la fixation des prix des médicaments, empêchant une estimation précise des coûts. Il est regrettable que les laboratoires pharmaceutiques décident, cavaliers seuls, du « prix de la vie », porte ouverte à toutes les dérives. Les arguments  avancés par les laboratoires (coût de la recherche – coût de production – bénéfices thérapeutiques à la hauteur des prix) ne justifient en rien ces écarts. Cette explosion des prix a des conséquences sur notre système de santé : des patients exclus de certains traitements…  Il est impensable que de nos jours les médicaments soient rationnés de cette sorte.

Cliquer ici pour lire la suite sur le blog d’Alain BAZOT, Président de l’UFC-Que Choisir