Après des années d’atermoiements, la Commission européenne propose enfin une définition des perturbateurs endocriniens. Parmi les critères retenus, l’impact avéré sur la santé humaine suscite de vives réactions.
C’était très attendu : avec près de trois ans de retard sur le calendrier qu’elle s’était elle-même donné, la Commission européenne a publié une proposition de définition des perturbateurs endocriniens. Trois critères sont retenus : le mode d’action sur le système hormonal, l’impact sur la santé humaine et le lien de causalité entre les deux. Jusqu’alors, le refus de la Commission européenne de se positionner, malgré les règles qu’elle s’était fixées, bloquait toute possibilité de réguler ces substances très présentes dans notre quotidien, comme dans les produits cosmétiques par exemple. La définition était censée permettre de faire le tri, les produits estampillés perturbateurs endocriniens étant bannis, les autres pouvant rester sur le marché.