Après nos révélations sur les dessous de l’assurance pour produits multimédias de la SFAM, plusieurs vendeurs de la Fnac et d’autres distributeurs nous ont contactés pour appuyer nos propos… et compléter notre information. Édifiant.
Dépités, démotivés. Les vendeurs d’assurances SFAM ont le blues et ils nous l’ont fait savoir. Après la parution de notre enquête « La SFAM n’assure pas tant que ça » et l’annonce de notre dépôt de plainte contre l’assureur multimédia et son principal distributeur la Fnac, plusieurs d’entre eux nous ont contactés. Tous s’accordent pour dénoncer la pression qu’ils subissent au quotidien. « Chaque matin, on fait le point sur nos ventes de la veille avec nos chefs de rayon, et des tableaux reprenant les performances de chacun sont diffusés », assure une vendeuse. « On a les managers toute la journée sur notre dos pour nous pousser à vendre du SFAM », abonde un autre. Une pression qui, selon eux, s’exerce à tous les niveaux de la hiérarchie et dont ils déplorent les excès. À l’image de ce vendeur Fnac qui, après plusieurs années de bons et loyaux services, a fini par démissionner : « J’avais beau être l’un des meilleurs vendeurs du magasin, mes chefs m’en demandaient toujours plus. »
5,50 € DANS LA POCHE
À cette pression s’ajoutent des salaires faibles et un système de primes alléchant. Plusieurs salariés nous ont confirmé toucher 5,50 € brut sur chaque contrat SFAM souscrit et non résilié dans les 30 jours. Un montant non négligeable, surtout quand on le compare aux …
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