La compagnie low cost danoise Primera Air – qui proposait des vols Paris-New York à partir de 149 € – s’est déclarée en faillite début octobre. Les passagers ont très peu de chances d’être remboursés.
Y a-t-il pire situation pour un voyageur que d’arriver à l’aéroport et découvrir que la compagnie avec laquelle il comptait partir a cessé son activité, sans préavis ? Contrairement à un simple retard ou à une annulation, pour lesquels les consommateurs sont protégés et doivent être pris en charge par les compagnies (voir notre dossier sur les indemnisations dans l’aérien), il n’y a d’autres solutions en cas de faillite de la compagnie que de rentrer chez soi ou racheter un nouveau billet auprès d’une autre société. Cette situation, des centaines de Français l’ont subie le 2 octobre, lorsque la compagnie danoise Primera Air a annoncé sa faillite et la suspension immédiate de tous ses vols. Parmi les passagers, nombreux sont ceux qui l’ont découvert en arrivant à l’aéroport.
Primera Air, qui desservait 97 destinations dans plus de 20 pays et s’était notamment positionnée sur le créneau ultra-concurrentiel du low cost long courrier (lire notre enquête « Les nouveaux horizons du low cost ») explique sa faillite par le fait qu’elle a échoué à négocier un accord avec sa banque pour obtenir un financement sous forme de prêt-relais. Contrairement aux apparences, cette situation est loin d’être rare. Ce jeudi 18 octobre, la compagnie chypriote à bas coût Cobalt Air a annoncé la cessation de toutes ses opérations. Un an jour pour jour avant Primera Air, c’était le charter britannique Monarch qui déposait le bilan, quelques mois seulement après Air Berlin. La compagnie Alitalia, quant à elle, voit son destin se jouer ces jours-ci : l’Italie a jusqu’au 31 octobre pour lui trouver un repreneur…
PEU DE RECOURS POUR LES PASSAGERS
Les passagers de …
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