Le diclofénac (Voltarène et génériques) ne doit surtout pas être utilisé en automédication, sous forme orale. Même sur des périodes réduites, le recours à cet anti-inflammatoire est associé à une augmentation du risque d’incidents cardiovasculaires. Le paracétamol est à privilégier.
Piocher dans l’armoire à pharmacie pour soulager ses douleurs est un réflexe courant. Mais en ce qui concerne les anti-inflammatoires, mieux vaut se passer de certaines molécules. Disponible uniquement sur ordonnance, le diclofénac (Voltarène et génériques) s’avère très utile en cas de lombalgie, règles douloureuses ou tendinite, ou encore contre les douleurs provoquées par l’arthrose, l’arthrite et certains rhumatismes inflammatoires. Cependant, il ne doit en aucun cas être utilisé en automédication, rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
L’utilisation du diclofénac sous forme orale (comprimés, gélules) est en effet associée à un risque accru d’incident cardiovasculaire, même sur des périodes courtes. C’est la conclusion d’une large étude danoise, publiée dans la revue médicale BMJ (1). Menée sur plus de sept millions d’hommes et de femmes, elle a comparé la survenue de troubles cardiovasculaires après …
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