Assurance-vieFintechLoi PacteBruno Le MaireCourtier
- Par Benoît LETY
- Publié le vendredi 21 septembre 2018 à 09h00
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Changer de banque en emportant son assurance-vie ? Ou quitter son agent général pour un courtier sur internet ? C’est toujours impossible ! Le débat a pourtant refait surface à l’occasion du projet de loi Pacte : les arguments de chaque camp.
La transférabilité de l’assurance-vie, c’est non ! A l’Assemblée nationale, en commission spéciale loi Pacte, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire s’est montré ferme. Comme ses prédécesseurs. A chaque fois que cette revendication revient sur la table, Bercy claque la porte. Le fait que les amendements proposant cette transférabilité soient portés par les députés LREM Amélie de Montchalin et Joël Giraud, deux poids lourds de la majorité, laissait pourtant espérer un véritable débat. Mais ils ont rapidement retiré leurs amendements faces aux réticences du ministre, tout en étant invités à retravailler leur proposition – pour une rédaction plus consensuelle – en vue de la séance plénière.
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Avec 1 712 milliards d’euros placés sur les plus de 50 millions de contrats, l’assurance-vie est – de loin – le premier placement financier en France. Et ce marché reste très largement dominé par les banques et leurs filiales d’assurance, qui pèsent 61% des encours. « C’est un très vieux sujet », rappelle Jonathan Herscovici, président de WeSave et membre du comité directeur de France Fintech, groupement ayant œuvré à relancer ce débat. « Permettre la transférabilité revient à