IMMOBILIER – Les revenus tirés d’un logement en location sont imposés de façon différente selon qu’il s’agit d’un bien vide ou meublé. Le propriétaire peut dans certains cas opter pour un régime simplifié, mais l’opération n’est pas forcément plus rentable. Le passage au prélèvement à la source vient quant à lui brouiller les pistes. Voici les clés pour faire les bons choix.
Meublé ou nu ? Petit ou gros loyer ? Charges significatives ou modestes ? Ces paramètres changent la donne en matière d’imposition des revenus locatifs. Techniquement, pour un logement nu, les loyers sont imposables en tant que revenus fonciers, tandis que pour un meublé, ils sont imposables en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Les démarches sont alors radicalement différentes.
Les propriétaires détestant les tâches administratives peuvent toutefois se rassurer. La possibilité leur est donnée, dans certains cas, d’opter pour un système simplifié. Mieux vaut cependant effectuer quelques calculs avant de choisir car l’opération peut être moins rentable. Sans oublier que l’année blanche fiscale vient encore un peu compliquer la donne en 2018. Voici les principales règles du jeu.
Logement nu : les loyers sont imposés en revenus fonciers
• Le système normal : le régime réel
Le régime réel est obligatoire dans deux cas : si le montant des loyers annuels dépasse 15.000 euros, ou quel que soit le montant pour un associé de société civile immobilière (SCI) ou de société civile de placement immobilier (SCPI) lui reversant des loyers. Dans les autres cas, ce régime peut aussi être choisi. L’option est alors irrévocable pendant trois ans.
Le principe : l’imposition porte sur les loyers diminués des charges
Le revenu foncier imposable correspond aux loyers moins les …
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