Publié le : 07/08/2018
Un an après l’annonce de la mise en place d’un plan sécheresse par Nicolas HULOT et Stéphane TRAVERS, et alors que les restrictions à l’irrigation s’étendent en France, l’UFC-Que Choisir constate avec regret que ces engagements sont restés lettre morte et déplore la succession d’occasions ratées par le Gouvernement pour rendre l’agriculture française plus durable et plus économe en eau. Soucieuse de préparer notre agriculture à l’évolution inéluctable de notre climat, l’Association demande, une fois encore, une réforme de fond de la politique de l’eau en France.
Il y a un an, au plus fort de la sécheresse mémorable de l’été dernier, Nicolas HULOT et Stéphane TRAVERS annonçaient en Conseil des Ministres, un plan sécheresse pour « résorber durablement les situations de tension hydrique» et demandaient à l’agriculture française de contribuer à l’effort commun, notamment en choisissant des variétés et des pratiques culturales plus économes en eau. Sur la question cruciale du partage des ressources limitées en eau, les Ministres promettaient une concertation plus équilibrée entre les différents utilisateurs, notamment dans le cadre des agences de l’eau. Mais depuis, le plan sécheresse et la concertation semblent s’être purement et simplement évaporés en raison de trop nombreux rendez-vous manqués :
- La carte des restrictions calquée sur celle de l’irrigation : le changement climatique s’intensifie et avec lui les inévitables conflits sur le partage des ressources en eau. Des restrictions à l’irrigation ont déjà été arrêtées dans pas moins de 43 départements et des interdictions totales dans 16 départements. Au fur et à mesure que la sécheresse progresse sur la …
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