La fin du feuilleton sur le rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom me permet de revenir à froid sur une question fondamentale : est-il possible de concilier l’existence d’un marché caractérisé par un haut niveau concurrentiel et le développement des investissements dans le secteur des télécommunications ?
Les partisans d’une concentration du secteur soulignaient sa nécessité afin de permettre aux opérateurs de disposer des marges de manœuvre nécessaires afin de déployer au mieux le très haut débit mobile (4G aujourd’hui et 5G à l’horizon 2020) et le très haut débit fixe (la « vraie » fibre notamment). Autrement dit, selon les hérauts de la concentration, le maintien d’un haut degré d’intensité concurrentielle serait un obstacle rédhibitoire au déploiement de ces réseaux de nouvelle génération. Or, rien n’est moins faux.
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