La Haute autorité de santé, attendue sur la prise en charge de la maladie de Lyme, vient de publier de nouvelles recommandations de prise en charge. Elle entérine la possibilité d’un traitement par antibiotiques en cas de symptômes persistants peu évocateurs de la maladie, même en cas de test négatif.
Finalement, la Haute autorité de santé (HAS) a tenu les délais. En dépit de désaccords persistants au sein du groupe de travail qui planche depuis un an et demi sur la maladie de Lyme, elle a publié de nouvelles recommandations de prise en charge très attendues. C’était d’autant plus nécessaire, a plaidé la HAS lors de sa conférence de presse, que la saison des tiques bat son plein. Et que le nombre de cas signalés de la maladie a, selon les chiffres récents de Santé Publique France, fortement augmenté en 2016.
Il fallait, a souligné la Pr Dominique Le Guludec, présidente du collège de la HAS, apporter une réponse concrète aux médecins de premier recours. Même pour les malades les plus problématiques, c’est-à-dire les personnes persuadées d’être touchées par un Lyme, mais dont les symptômes – fatigue intense, troubles du sommeil, douleurs, troubles cognitifs – sont peu évocateurs de la maladie. Parmi elles, certaines ont …
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