Après des mois de concertation, la mise en service des premières voitures banalisées conduites par des chauffeurs privés, avec à leur bord des radars embarqués, débute lundi 23 avril 2018 en Normandie.
En confiant les contrôles de vitesse des automobilistes à des sociétés extérieures, le gouvernement espère faire baisser les mauvais chiffres de la sécurité routière mais aussi recentrer policiers et gendarmes sur leurs missions de prévention et d’enquête.
• Comment ça se passe aujourd’hui:
Renault Mégane, Citroën Berlingo, Peugeot 208 et 308 ou encore Dacia Sandero Stepway… Actuellement, près de 400 voitures banalisées traquent les conducteurs trop pressés. À leur bord, deux policiers ou deux gendarmes en uniforme, l’un affecté à la conduite et l’autre au réglage de la vitesse autorisée à l’endroit traversé. Aucun d’entre-eux ne constate d’excès de vitesse, c’est le système embarqué qui s’en charge, en fonction de la vitesse autorisée déterminée par le passager.
En moyenne, ces voitures effectuent des contrôles une heure par jour seulement.
• Ce qui va changer demain
Des sociétés privées, encadrées par les autorités, géreront ces radars embarqués. À bord, plus de gendarmes ni de policiers, seulement un chauffeur. Après une expérimentation en Normandie durant plusieurs mois, le dispositif entre en vigueur le 23 mars 2018, avec cinq véhicules. À terme, 26 voitures-radars seront affectées à la région pour un déploiement sur tout le territoire d’ici à 2020.
La voiture sera équipée d’un radar fonctionnant de manière autonome, capable de lire les panneaux de limitation de vitesse.
Le radar fonctionnera sans …
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