Pas un jour ou presque sans études alarmantes sur l’impact des pesticides sur la santé humaine et l’effondrement de la biodiversité (insectes, oiseaux…). Le mot vient de l’anglais «pest» (animal ou plante «nuisible») et du latin «caedere» (tuer). Désormais omniprésents dans l’air, l’eau, nos aliments, ces poisons visent à éliminer «mauvaises herbes» (herbicides), insectes (insecticides), champignons (fongicides), limaces (molluscicides), rongeurs (rodenticides), vers (nématicides) ou corbeaux (corvicides). Sauf qu’ils affectent aussi d’autres êtres vivants. Jusqu’ici, ce sont surtout les dangers des herbicides et insecticides qui ont défrayé la chronique, en particulier le glyphosate («cancérogène probable» pour l’OMS) et les néonicotinoïdes «tueurs d’abeilles». Mais les fongicides pourraient eux aussi s’avérer toxiques au-delà de leur cible : des scientifiques alertent dans Libération sur les risques potentiels des SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), très utilisés en agriculture.

Alerte scientifique sur les fongicides

Après les effets nocifs des insecticides et herbicides utilisés dans l’agriculture, des chercheurs dénoncent dans «Libération» des …

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