L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier une étude sur le niveau des frais courants prélevés par les sociétés de gestion sur les fonds commercialisés auprès des particuliers. Instructif, mais incomplet.
L’étude a le mérite d’exister. L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier une analyse sur le niveau des frais facturés en 2015 par plus de 8 000 OPCVM (organismes de placement collectif en valeur mobilière) distribués en France. L’exercice est intéressant dans la mesure où il attire l’attention sur le poids des frais « de gestion ». Ces derniers peuvent en effet totalement annuler le rendement escompté voire, pire, générer des pertes sèches sur certaines assurances vie, pourtant vendues comme totalement sécurisées ! Les frais courants étudiés par l’AMF recouvrent principalement les frais de gestion, frais de dépositaire, frais liés au conseiller en investissement s’il y en a, certains frais de distribution, commissions de mouvement (le cas échéant), frais d’audit et de commissaires aux comptes… Attention, les frais d’entrée et de sortie et les frais de surperformance (s’il y en a) seront en revanche à rajouter à ces frais courants.
1,8 % de frais courants pour les fonds actions
Pour réaliser son étude, l’AMF a passé au crible les frais courants mentionnés dans les documents d’information clés pour les investisseurs (« DICI ») qui doivent obligatoirement être …