À l’ occasion de la mise à jour de sa liste des « médicaments à éviter », la revue Prescrire a souligné l’intérêt de ne pas prendre ou d’arrêter certains médicaments. Trop peu pratiquée, cette façon de soigner repose sur moins de substances pharmacologiques pour mieux soigner les gens.
Cela ressemble à un petit miracle pour cette dame de plus de 80 ans, amaigrie, handicapée et dont les fonctions cérébrales se disloquaient. En quelques mois, cette personne âgée a retrouvé sa tête et sa broderie. A-t-elle pris un nouveau médicament ? Non ! En réalité, elle a arrêté un de ses médicaments qui finissait par lui causer plus de tort que de bien. Cette histoire attestée par le centre de pharmacovigilance de Rouen (76) illustre le bénéfice qui peut exister, plus souvent qu’on ne le croit, à stopper la prise d’un médicament.
DES MÉDICAMENTS PLUS DANGEREUX QU’UTILES
L’arrêt des médicaments, appelé aussi « déprescription » du côté des médecins, était le thème de la conférence annuelle de Prescrire. Certes, la revue a décerné quelques bons points. Elle inscrit ainsi au tableau d’honneur le …