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Lait bébé contaminé. Paroles de parents

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Publié le : 26/01/2018 

Ils oscillent entre colère et incompréhension, certains ont porté plainte contre Lactalis, d’autres envisagent de le faire… De nombreux parents ayant acheté les laits et produits diététiques rappelés par Lactalis nous ont contactés pour exprimer leur désarroi. Témoignages.

 

L’UFC-QUE CHOISIR S’ENGAGE

Sous le coup d’une plainte déposée par l’UFC-Que Choisir auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris le 28 décembre, Lactalis devra répondre devant la justice des multiples défaillances qui ont mené à la consommation par des nourrissons de produits contaminés. En parallèle de cette procédure pénale qui devra faire la lumière sur toutes les responsabilités, voire les culpabilités, au niveau des contrôles comme des retraits des produits, l’UFC-Que Choisir entend se mobiliser pour obtenir l’indemnisation par Lactalis des familles touchées. Une indemnisation qui n’empêche pas en principe, sauf accord entre la victime et Lactalis, la recherche de responsabilité, les familles indemnisées pouvant se constituer partie civile pour connaître la vérité.

L’association propose d’ailleurs aux parents concernés de répondre à un questionnaire sur l’affaire Lactalis afin de disposer des éléments pour leur apporter l’aide la plus efficace possible.

RETRAIT CHAOTIQUE

Parmi les dizaines de témoignages reçus à la rédaction de Que Choisir ou au sein de nos associations locales, beaucoup s’indignent d’une procédure de retrait dysfonctionnelle. Il aura en effet fallu trois vagues de rappels partiels (les 2, 10 et 21 décembre) avant que Lactalis ne procède au retrait de tous les lots produits dans son usine de Craon (53).

« Héloïse, notre fille de 10 mois, consommait depuis ses 6 mois un lait de suite de la marque Milumel, produit à Craon. Nous avons donc consulté la première liste de retrait dès sa sortie. Son lait en poudre n’y figurant pas, nous étions alors rassurés », nous explique ainsi Gaëtan, père de cette petite fille aujourd’hui atteinte d’une arthrite infectieuse à l’épaule droite. Une maladie d’origine bactérienne, possiblement due à une salmonelle. Les symptômes sont apparus avant la troisième vague de retrait où figurait finalement son lait. Ironie du sort, face à la diarrhée de l’enfant, sa pédiatre avait prescrit en toute bonne foi un soluté de réhydratation Picolite… également produit à Craon et retiré depuis. Si le cas d’Héloïse n’est pas recensé dans les 37 cas officiels, faute de coproculture ayant confirmé le diagnostic, le doute est plus que permis selon les médecins hospitaliers qui la suivent. Ses séquelles définitives ne pourront être évaluées que d’ici un an, laissant ses parents face à un sentiment de détresse : « ce n’est pas tant l’incident de départ que les manquements dans les procédures de retrait qui nous scandalise », résume le père de famille qui s’interroge aujourd’hui sur des poursuites.

 

MANQUE D’INFORMATION DES PARENTS

Au-delà de Lactalis, la part de responsabilité des professionnels de santé questionne également. Ainsi …

 

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