Olivier D., son épouse Audrey et leur fils Mathis, âgé de 19 mois, viennent passer à Marseille (Bouches-du-Rhône) le week-end des 8-9-10 décembre. Ils font l’aller en voiture et doivent retourner chez eux, à Bordeaux (Gironde), le dimanche soir 10 décembre, par un vol EasyJet prévu à 20 h 55. Voici le récit qu’Olivier nous fait de leur mésaventure :
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« Lorsque nous arrivons dans la zone d’embarquement, un employé au sol d’EasyJet, Cédric, regarde notre fils, qui a des lésions sur le visage, et s’exclame : ‘Oh le pauvre petit, il a la varicelle ?!’ Je lui réponds que oui, mais qu’ ‘heureusement, le plus dur est passé’. En effet, les boutons sont apparus le jeudi 30 novembre. Comme l’un d’eux s’est infecté, ma femme est allée le lundi 4 décembre chez la pédiatre, qui a prescrit une crème.
«Nous patientons pendant deux heures, avant que l’on nous autorise à monter dans l’avion. Nous nous asseyons à nos places, au premier rang. Un steward me demande alors de me relever et de venir à l’entrée. Il m’interroge :
« – Votre fils a quoi au front?
– Des boutons de varicelle, mais il n’est pas contagieux. »
Une hôtesse demande :
« – Il a la varicelle depuis combien de temps?
– Depuis jeudi dernier.
– Et les derniers boutons datent de quand? »
Mon épouse, venue nous rejoindre, répond:
– Je dirais depuis dimanche 3 décembre.
Le steward :
« – Vous avez un certificat médical qui le prouve ?
– Non, juste une ordonnance de médicaments.
– Elle date de quand?
– Du lundi 4 décembre.
– Donc, aujourd’hui, cela fait six jours?
– Oui c’est ça, ça pose problème?
– On va en parler au commandant. »
Ils reviennent avec le commandant du bord, qui nous dit :
« Je suis désolé, mais le règlement prévoit qu’en cas de varicelle, on ne peut voyager que ‘7 jours après l’apparition de la dernière nouvelle tache’, donc nous devons vous débarquer.»
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Contagion
Olivier et Audrey tentent d’expliquer que les …
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