Publié le : 26/10/2017
Dans son édition du mercredi 25 octobre, le Canard enchaîné révèle que plus de 8 000 vaches diagnostiquées positives à la tuberculose bovine finissent chaque année en barquette dans nos supermarchés. Une pratique certes légale, mais symptomatique des dérives d’une industrie bouchère qui cherche à baisser toujours davantage ses coûts, jusqu’à commercialiser des bêtes à terre. Le tout sans aucune information auprès des consommateurs.
Chaque année en France, 8 000 bêtes (soit 3 000 tonnes de viande) sont testées positives à la tuberculose bovine, abattues et néanmoins mises dans le circuit alimentaire. Une information révélée cette semaine par le Canard enchaîné suite à une indiscrétion de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), qui supervise les contrôles vétérinaires en abattoir.
Depuis 2004, la réglementation européenne prévoit en effet que lorsqu’une lésion tuberculeuse est détectée en abattoir dans un seul organe ou partie de la carcasse, « seul ce dernier est déclaré impropre à la consommation ». Tout le reste peut donc être commercialisé et la curée à bas coût peut commencer.
VIANDE AU RABAIS ET PROFITS INDUSTRIELS
En effet, les animaux testés positifs à la maladie sont …