La nouvelle vague de factures rétroactives d’électricité qui déferle dans vos boîtes aux lettres passe toujours aussi mal. Pourtant, encore une fois, c’est légal et il faut payer. Explications.
C’était devenu une habitude. Quand un gouvernement estimait que la hausse du tarif réglementé de l’électricité allait amputer le pouvoir d’achat des ménages et le rendre impopulaire, il la refusait ou la modérait. Ce fut le cas en 2012 avec une augmentation de +2 % alors que la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’autorité en charge de la fixation des tarifs, préconisait +7 %. Ce fut encore le cas en 2014 quand la hausse fut d’abord reportée puis limitée à 2,5 % alors que la CRE demandait +5 %.
Tout aurait pu très bien se passer, si ce n’est que les fournisseurs alternatifs d’énergie se fichent éperdument du pouvoir d’achat des ménages et attaquent à chaque fois ces décisions devant le Conseil d’État. Jugeant en droit, la haute juridiction leur …