À partir d’aujourd’hui, l’assurance maladie rembourse les téléconsultations. À condition de respecter le parcours de soins et d’avoir vu le médecin sollicité dans les douze mois écoulés. En clair, il faut passer par son médecin traitant, qui ne sera pas forcément équipé !
Les téléconsultations, ou consultations à distance, sont autorisées depuis plusieurs années. Mais jusque-là, elles n’étaient pas remboursées par l’assurance maladie. Passer par une plateforme de téléconsultation supposait de payer la prestation de sa poche, le plus souvent sous la forme d’un forfait mensuel. Au mieux, l’employeur ou la complémentaire santé pouvait en amortir le coût, s’ils étaient à l’initiative du service. À partir de ce 15 septembre, la donne change. La Sécu entre dans la danse et rembourse les téléconsultations sur la même base qu’une consultation classique : 25 euros pour un médecin généraliste, 23 euros pour un spécialiste.
Attention cependant, le saut de règlementation ne signifie pas que toutes les personnes dotées d’un ordinateur et d’une caméra, ou d’un smartphone, pourront dès aujourd’hui consulter de chez eux n’importe quel médecin via n’importe quelle plateforme, et se faire rembourser à chaque fois. L’accord passé avec les syndicats de médecins libéraux prévoit des restrictions. Deux conditions sont posées pour que les téléconsultations soient couvertes par l’assurance maladie : respecter le parcours de soins, et avoir déjà consulté le médecin sollicité dans les douze mois écoulés. En clair, tout est fait pour inciter l’usager à pratiquer la téléconsultation en priorité avec son médecin traitant, ou un médecin qui le connaît déjà bien. Dans cette configuration, c’est au médecin d’amorcer un suivi par téléconsultation avec ceux de ses patients qu’il estime éligibles, et de les orienter vers la plateforme qu’il a au préalable choisie pour gérer les rendez-vous et la consultation elle-même.
Il est cependant peu probable que …
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