Fin septembre, les conclusions de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle, qui a auditionné l’UFC-Que Choisir, devraient être rendues. Parmi les propositions, devrait figurer, selon certaines fuites médiatiques, la mise en place d’une taxe sur le sel afin d’inciter les fabricants à réduire son utilisation dans leurs produits… Après la taxe soda, le retour de la gabelle ? Si la logique consumériste d’une telle taxe a toujours été soutenue par l’association, est-ce néanmoins LA mesure miracle ? J’en doute fortement.
A la barre des premiers accusés, s’agissant des maladies cardiovasculaires qui coûtent de 12 à 15 milliards d’euros par an selon l’Assurance-Maladie, on retrouve en effet le sel ! Consommé en surdose par les français (en moyenne 2 fois plus que les recommandations de l’OMS), présent en trop grande quantité dans notre alimentation, notamment dans les produits transformés comme le soulignent les tests de l’association, le sel fait l’objet depuis des lustres d’engagements volontaires de la part des industriels… Or, l’échec de l’autorégulation est cinglant : aucune réduction de la quantité de sel n’ayant été recensée sur ces dernières années comme le dénonce l’association mais aussi les autorités comme l’ANSES. Afin d’endiguer ce bien triste constat, l’UFC-Que Choisir demande des mesures contraignantes avec des …
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