Le nouveau CR-V fait la part belle à l’habitabilité et au confort de roulage. Par contre, en n’adoptant qu’un moteur essence, le SUV de Honda risque de coûter cher à cause du malus écologique.
La cinquième génération du Honda CR-V sera proposée à partir de fin septembre. Elle arbore de nombreux changements, visibles ou cachés, à l’extérieur comme à l’intérieur. Déjà, Honda a écarté toute motorisation diesel pour son SUV et ne propose qu’un bloc à essence au lancement. Une version hybride – particulièrement attendue – fera son apparition début 2019. À l’extérieur, le style devient plus contemporain en adoptant des rondeurs alors que l’intérieur progresse en qualité et en habitabilité. Et pour la première fois, le CR-V est disponible en version à 7 places.
QUALITÉ DE VIE À BORD
La qualité de fabrication du CR-V progresse sensiblement et tous les éléments intérieurs sont bien ajustés. Le meilleur exemple de cette évolution se trouve au niveau de la console centrale modulable. Composée de plusieurs parties et d’un bac mobile en plastique dur, c’est l’endroit le plus propice à l’apparition de grésillements et autres vibrations. Pourtant, il n’en est rien et ici la réalisation ne souffre pas la critique. La qualité du reste des matériaux est aussi en progrès et s’avère d’un bon niveau. Nous avons toutefois trouvé le design un peu confus, notamment vers le milieu de la planche de bord où les découpes sont nombreuses. Le CR-V dispose aussi de nombreux équipements et fonctionnalités supplémentaires qui compliquent l’ergonomie générale. Le volant est, par exemple, chargé de nombreux boutons complexes à appréhender. De même, l’écran tactile central de 7 pouces est moyennement lisible car il affiche trop d’informations lors de la navigation ce qui laisse alors moins de place pour la carte elle-même. Nous n’avons pas non plus aimé le positionnement de cet écran qui aurait mérité d’être mieux intégré dans la planche de bord. À l’inverse, pour …
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