Lorsqu’un passager ne prend pas son vol aller, certaines compagnies aériennes peuvent automatiquement annuler son billet retour.
LE MONDE | 21.07.2018 à 09h49 • Mis à jour le 21.07.2018 à 10h24 |Par Joséfa Lopez
Un passager pris dans les embouteillages et qui rate son vol, un autre qui décide de partir plus tôt ou qui choisit de rejoindre son lieu d’escale en voiture plutôt que de prendre le premier vol… On appelle ça le « no show ». Dans le jargon de l’aérien, cet anglicisme désigne un passager qui ne se présente pas à l’embarquement, sans prévenir la compagnie aérienne avec laquelle il devait voyager.
Si ce passager ne la prévient pas, c’est généralement parce que son billet n’est ni échangeable ni remboursable. Il ne voit alors pas l’intérêt de perdre du temps et de l’énergie à contacter le service client. Mais le « no show » a souvent une conséquence sans appel : l’annulation automatique de son billet retour.
Offres indivisibles et non flexibles
Cette clause de « no show » est appliquée par la majorité des compagnies aériennes et elle est avant tout liée à leurs politiques commerciales, et notamment à la vente de billets combinés aller-retour et aux vols avec escale. En effet, lorsqu’un passager prend ce type de vol, il paie généralement moins cher que lorsqu’il achète séparément un aller et un retour, ou un vol direct. C’est une sorte d’offre promotionnelle que proposent les compagnies aériennes. Tout le monde est alors gagnant : le voyageur fait des économies et la compagnie n’a pas à se soucier de devoir remplir son avion, puisque les clients ayant embarqué à l’aller seront là, normalement, au retour ou après l’escale.
Sauf que de nombreuses compagnies considèrent ces offres comme indivisibles et non flexibles. Le but : éviter que les …
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