Le gouvernement a précisé les modalités d’application du « reste à charge zéro » pour les équipements optiques et les audioprothèses. Décryptage.
Promesse de campagne du candidat Macron, le « reste à charge zéro » dans le domaine de la santé prend forme. Ses modalités d’application viennent d’être précisées pour les lunettes et les audioprothèses, lors du Congrès de la Mutualité qui se tient en ce moment à Montpellier. La semaine dernière, l’Assurance maladie qui était à la manœuvre avec les syndicats de dentistes avait dévoilé sa déclinaison pour les prothèses dentaires.
Concrètement, afin que les patients puissent n’avoir plus rien à débourser après prise en charge de l’Assurance maladie et de la complémentaire santé, des conditions de prix et de qualité minimale des équipements ont été définies.
Côté optique, les mesures s’appliqueront au 1er janvier 2020. Les verres proposés dans le cadre du reste à charge zéro devront couvrir l’ensemble des troubles visuels. Ils seront amincis en fonction de la correction, durcis pour limiter le risque de rayures et traités antireflets. Leur prix ne devra pas dépasser 75 €. Quant à la monture, il faudra la choisir parmi 17 modèles que chaque opticien sera tenu de proposer à sa clientèle, pour un coût inférieur ou égal à 30 €. Si l’assuré ne trouve pas son bonheur dans cette gamme restreinte, il sera …
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