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Complémentaires santé. Lisibilité en berne, grave dérive des frais de gestion

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Publié le : 12/06/2018 

Alors que les négociations sur le reste-à-charge zéro en santé touchent à leur fin, l’UFC-Que Choisir dévoile aujourd’hui son étude sur un volet crucial et pourtant trop discret de la réforme : les complémentaires santé. Forts de plus de 40 milliards d’euros de cotisations, les organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM) vont voir leur rôle encore se renforcer avec les évolutions envisagées. Or, notre étude montre, à partir de l’analyse des documents commerciaux de 29 organismes et de 207 avis d’échéance, les nombreuses défaillances du secteur. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à une action résolue pour s’assurer qu’une concurrence raffermie remette au service des consommateurs le secteur de l’assurance santé.

 

Une hausse des cotisations trois fois supérieure à l’inflation depuis 2006
La cotisation moyenne à une complémentaire santé s’élève en 2017 à 688 € par an, soit 47 % de plus qu’en 2006. Les cotisations complémentaires ont ainsi progressé trois fois plus vite que l’inflation sur la dernière décennie. Si des hausses de fiscalité sur les contrats sont intervenues, elles ne justifient que moins du tiers de la progression des cotisations. L’explication est donc également à chercher du côté des frais de gestion.

L’inquiétante dérive des frais de gestion et de communication
Les organismes complémentaires ont en effet dépensé 7,2 milliards d’euros en 2016 pour leurs frais de gestion, soit 20 % des cotisations hors taxes. Sur ce total, plus de 2,8 milliards d’euros ont été consacrés aux frais d’acquisition, notamment en publicité et communication. Sur certains contrats, c’est même plus. Aidée par les consommateurs qui ont répondu à son appel, l’UFC-Que Choisir a décortiqué plus de …

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