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Gaz radioactif dans les maisons. Le radon sous-évalué

#alerte Gaz radioactif radon
Publié le : 08/06/2018 

Le radon a beau être classé cancérogène depuis plus de 30 ans, la France a toujours fait comme si ce dangereux gaz radioactif s’arrêtait aux portes des logements. La réglementation évolue enfin, mais pas à la bonne saison !

 

Il est invisible, indolore, indétectable, et pourtant il constitue la deuxième cause de cancer du poumon en France. Certes, très loin derrière le tabac. Mais il cause 1 200 à 3 000 décès par an, qui pourraient être évités. Lui, c’est le radon, un gaz radioactif d’origine naturelle. Présent en particulier dans les sous-sols granitiques ou volcaniques, il peut s’infiltrer dans les maisons et y atteindre des teneurs dangereuses pour la santé des occupants.

La France sous-estime le risque depuis longtemps. Les analyses et les mesures correctives en cas de concentrations élevées ne concernent que des catégories d’établissements recevant du public, et dans 31 départements jugés prioritaires, selon les autorités. Cette liste et cette réglementation lacunaires suscitent bien des critiques de la part de la Criirad, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986. Car son laboratoire d’analyses effectue de nombreuses mesures de radon, et il lui arrive de détecter des teneurs élevées dans des zones classées à potentiel de radon « faible », a priori sans risque. Plus grave, les habitations sont exclues de la surveillance, alors qu’on y passe en moyenne 67 % de son temps, sachant qu’on monte à 83 % pour les jeunes enfants et les retraités. Du coup, il s’agit d’un lieu d’exposition privilégié.

UN DÉCRET TRÈS ATTENDU

Dès 1990, la Commission européenne avait émis des recommandations pour protéger la population des dangers de …

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