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Colorant E171. Le dioxyde de titane bientôt banni des bonbons ?

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Publié le : 23/05/2018 

Brune Poirson, secrétaire d’État au Développement durable, annonçait vendredi 18 mai le souhait du gouvernement de suspendre avant la fin de l’année l’utilisation de dioxyde de titane dans les plats préparés et les confiseries vendues en France. Cette déclaration fait suite à un communiqué commun de plusieurs associations qui demandait, deux jours plus tôt, l’avancée de cette décision initialement prévue pour 2020.

 

Les nanoparticules seront-elles bientôt sucrées des sucreries ? Le 16 mai 2018, 8 ONG ont envoyé un communiqué à l’ensemble des députés leur demandant de suspendre au plus tôt l’utilisation du colorant E171 (dioxyde de titane), un additif alimentaire répandu dans les plats préparés et les confiseries. « Nous souhaitons suspendre avant la fin de l’année l’utilisation de cette substance comme additif alimentaire en France », a déclaré la déléguée au Développement durable. Siplusieurs fabricants (Mars, Malabar, Fleury Michon, Picard…) et distributeurs français (Carrefour, Leclerc, Auchan, Système U) se sont déjà engagés à retirer les nanoparticules de dioxyde de titane de leurs produits, cette interdiction initialement prévue pour 2020 devrait généraliser ce grand nettoyage. L’interdiction reste toutefois restreinte pour l’heure au domaine alimentaire. Or la présence des nanoparticules ne se cantonne pas au contenu de notre assiette.

INFINIMENT PETITES MAIS EXTRÊMEMENT RÉPANDUES

Alimentation, cosmétiques, médicaments…Comme le rappelait « Que Choisir » en février dans une grande enquête sur les nanoparticules, ces composés d’une taille inférieure à 100 nanomètres sont omniprésents dans notre quotidien, malgré des doutes sur leur innocuité. En effet, leur petite taille favorise leur pénétration dans l’organisme et le franchissement des barrières biologiques (des poumons et intestins vers le sang, du sang vers le cerveau). Leur surface importante de contact avec l’extérieur et la réactivité qui les caractérise renforcent ce potentiel toxique.

L’an dernier, une étude de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) a conclu que l’exposition chronique à l’E171 favorisait la croissance de lésions précancéreuses chez …

 

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