25/04/2018 à 06h20
À l’avenir, les victimes de hameçonnage pourraient être moins bien protégées par la justice, notamment pour se faire rembourser des dépenses frauduleuses.
Qu’on les regroupe sous le terme de phishing ou hameçonnage, les emails frauduleux peuvent nous coûter très cher. Ils prennent la forme d’une relance de son opérateur, des services fiscaux ou de sa banque pour mettre ses données personnelles à jour, pour régler un impayé, voire pour être remboursé d’un trop-perçu. La Cour de cassation a récemment rendu un arrêtconcernant le cas de hameçonnage d’un client du Crédit Mutuel. La banque, qui refusait de rembourser des montants prélevés grâce à des mails imitant son logo, a bénéficié d’un jugement favorable. A terme, les internautes pourraient donc être de moins en moins bien couverts face à ces escroqueries. Il existe pourtant quelques réflexes simples pour ne pas se faire avoir par ces messages, qui arrivent également sur les messageries instantanées.
1. Afficher l’adresse mail de l’expéditeur
En cas de doute sur la nature d’un mail, il est impératif de vérifier l’adresse de l’expéditeur. Généralement, l’adresse mail se termine par le nom de domaine du site officiel du prestataire… à condition que l’orthographe soit la bonne – voir l’exemple d’Air France dans le dernier paragraphe. Si l’expéditeur dispose d’une adresse liée à un service de messagerie destiné aux particuliers (@hotmail.fr ou @gmail.com, par exemple), passez votre chemin.
2. Ne jamais cliquer
Votre fournisseur d’électricité vous envoie un …
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