L’épidémie de peste qui a frappé Madagascar l’an dernier a obligé les croisiéristes, notamment Costa Croisières, à modifier leurs itinéraires et annuler des escales prévues sur l’île. Des passagers se plaignent d’une information tardive et d’un dédommagement trop faible. Ils auraient dû se voir proposer une annulation sans frais.
La peste n’est pas enfouie dans les livres d’histoire et reste une menace immédiate, comme le montre l’épidémie qui a frappé Madagascar au second semestre 2017, faisant plus de 200 morts. Créant la panique dans le pays, elle a fortement affecté le secteur du tourisme. Plusieurs paquebots touristiques effectuant des escales dans le pays, comme ceux de la compagnie italienne Costa Croisières ou de l’allemande Aida, ont décidé d’éviter les escales sur place.
En novembre, la décision par Costa d’annuler des escales sur l’île alors qu’un paquebot était déjà en mer avait été très médiatisée, après la révolte d’un groupe de passagers. L’un d’eux avait même été expulsé du paquebot. Ils dénonçaient la faiblesse du dédommagement proposé : un avoir de 150 € à dépenser sur le bateau.
Cette mauvaise publicité n’a manifestement pas incité Costa à revoir sa façon de gérer les conséquences de cette épidémie. En témoigne l’expérience d’ …