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Produits cosmétiques. Une utilisation réelle très supérieure à celle estimée

cosmetiques
Publié le : 19/12/2017 

Jusqu’à présent, les connaissances sur nos consommations de produits cosmétiques étaient si parcellaires qu’il était difficile de bien évaluer les risques. Une étude récente permet de franchir un grand pas et montre que les quantités utilisées sont parfois bien supérieures à ce que pensaient les experts.

 

Seize chaque jour ! Cela paraît démesuré et pourtant c’est le nombre moyen de produits cosmétiquesque les femmes utilisent, selon une étude récemment finalisée par le Laboratoire d’évaluation du risque chimique pour le consommateur (Lercco) de l’université de Brest. Les chercheurs ont planché pendant trois ans et demi pour tenter de mieux cerner la consommation de cosmétiques des Français. Un travail indispensable pour garantir la sécurité sanitaire des produits. Explication : les fabricants introduisent parfois dans leurs formules des composés susceptibles d’effets délétères. Ces effets dépendent généralement de la dose (1). Lorsque les autorités sanitaires ont à évaluer le risque engendré par ces composés, elles doivent donc savoir en quelle quantité les produits sont employés. En croisant le danger intrinsèque de l’ingrédient avec l’exposition des consommateurs à cet ingrédient, elles peuvent évaluer le risque. Et autoriser la substance sans limite ou fixer une quantité maximale dans telle et telle famille de cosmétiques, voire l’interdire. On comprend l’intérêt de bien cerner la consommation des produits « dans la vraie vie ». Or, de façon très surprenante, jusqu’à présent, elles se contentaient d’informations extrêmement vagues.

 

LES UTILISATEURS ONT LA MAIN LOURDE

« Les données dataient des années 2000 et il y avait des lacunes énormes : seule une dizaine de produits étaient concernés ; on ne connaissait rien de l’exposition des enfants ; hommes et femmes n’étaient pas séparés, etc. », explique Alain-Claude Roudot, directeur du Lercco. Des lacunes …

 

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