Publié le : 14/12/2017
La cour d’appel d’Orléans a condamné les laboratoires pharmaceutiques Sanofi à indemniser une victime de la Dépakine (valproate de sodium). Elle est née handicapée à cause du traitement contre l’épilepsie que sa mère a continué à prendre pendant sa grossesse. La Cour reproche à Sanofi de n’avoir pas fait clairement figurer les risques de malformations sur la notice.
C’est sans doute une victoire provisoire, Sanofi ayant annoncé son intention de se pourvoir en cassation. Mais c’est une victoire quand même : la famille d’une jeune fille atteinte de malformations en raison de son exposition in utero au valproate de sodium (Dépakine, Dépakote, Dépamide, Micropakine et génériques) a obtenu de la cour d’appel d’Orléans la condamnation des laboratoires Sanofi, et une indemnisation conséquente. Au total, la victime, ses parents, sa sœur et l’assurance maladie se partageront plus de 3 millions d’euros.
La mère de la victime, atteinte d’ …