Les professionnels de la literie sont soulagés. L’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’Anses, assure que les matelas contenant des mousses contaminées ne présentent pas de risques pour la santé des consommateurs. Mais cela n’enlève rien à leur non-conformité.
Saisie en urgence le 20 octobre dernier par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui lui demandait une « évaluation des risques sanitaires pour les consommateurs liés à la présence de dichlorobenzène dans des mousses polyuréthane », l’Anses vient de rendre un avis rassurant. L’utilisation de matelas fabriqués avec des mousses contaminées « ne présente pas de risque attendu pour la santé des consommateurs », y compris sur la base des « scénarios pire-cas » considérés, assure l’Agence. Elle précise toutefois qu’elle s’est fondée sur les résultats d’analyse fournis par BASF, géant de la chimie, et par des industriels de la literie, ne disposant pas d’informations supplémentaires.
La DGCCRF s’est aussitôt saisie de ces conclusions rassurantes pour affirmer qu’il « n’y a pas lieu de maintenir le retrait des mousses et produits finis fabriqués avec la matière première défectueuse ».
Autrement dit les affaires peuvent reprendre comme s’il ne s’était jamais rien passé, les …