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Roses équitables. Un marché en éclosion

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Publié le : 21/04/2017 

Il était longtemps resté dérisoire, presque anecdotique. Mais l’année dernière, le marché des roses équitables s’est envolé.

 

En 2016, 22 millions de roses labellisées Max Havelaar ont été vendues en France, soit presque trois fois plus que les années précédentes. À l’origine de cette ­accélération, la signature de deux partenariats stratégiques : à quelques semaines ­d’intervalle, le groupe Système U (Super U, Hyper U) et le fleuriste en ligne Aquarelle.com se sont engagés à ce que toutes leurs roses en provenance d’Afrique de l’Est soient labellisées Fairtrade Max Havelaar.

Une première. « Cela faisait longtemps que nous nous approvisionnions dans des fermes certifiées respectant des règles strictes en matière de protection de l’environnement et des conditions de travail des ouvriers mais, l’année dernière, nous avons voulu aller plus loin en faisant labelliser nos roses par Max Havelaar », explique François de Maublanc, le président d’Aquarelle. Surtout connue pour son soutien aux petits producteurs de café et de cacao, l’association aide aussi les fermes horticoles du Kenya et d’Éthiopie, pays d’où viennent la majorité des roses que nous achetons en France. Les fermes certifiées s’engagent à réduire leurs recours aux pesticides, à se passer des produits chimiques les plus dangereux et à optimiser leur consommation d’eau. Dans ces exploitations, les salaires sont un peu plus élevés qu’ailleurs, les ouvriers jouissent d’une sécurité sociale et les femmes bénéficient d’un congé maternité de huit semaines. Le respect de ces engagements est contrôlé par un organisme indépendant. Mais surtout, pour pouvoir afficher le label Max Havelaar sur leurs produits, Système U et Aquarelle se sont engagés à reverser au producteur une prime équivalente à 10 % du prix des fleurs. « Cet argent est placé sur un compte indépendant et ce sont les travailleurs eux-mêmes qui choisissent comment l’utiliser. Il peut ainsi servir à financer des bourses d’éducation pour les enfants, à créer des dispensaires, des écoles, des cantines, etc. », détaille ­Nicolas Dutois, responsable de la filière fleurs chez Max Havelaar France.

 

LA BALLE EST DANS LE CAMP DES ACHETEURS

Rien qu’en 2016, Aquarelle aurait dépensé 200 000 € au titre de cette prime, en plus du prix d’achat des fleurs. Mais pour le vendeur en ligne, le jeu en …

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