Le 7 août 2010, Ahmed N. va dans un magasin Leroy Merlin avec son fils, Erwan, alors âgé de 8 ans, pour acheter des portes. Il en choisit 5, de 25 kilos chacune, et les place de manière verticale sur un chariot, pour respecter la consigne de sécurité qui interdit que des objets dépassent… Peu avant l’arrivée aux caisses, les portes basculent, et tombent sur l’enfant.
Celui-ci doit être hospitalisé. Il présente une fracture de deux vertèbres et doit porter un corset pendant plusieurs mois. Il ne peut plus faire de judo, en raison de la fragilité de sa colonne vertébrale. Il ne devra plus pratiquer le rugby, le football, le basket, ou autres sports d’équipe, ni même le tennis ou le ski, de toute sa vie.
En décembre 2012, après consolidation de l’état d’Erwan, Ahmed N. assigne la société Leroy Merlin et son assureur, SA Allianz Global Corporate & Speciality, afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice de l’enfant, sur le fondement de l’article 1384 (ancien) du code civil, selon lequel « on est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est …
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