> Adhérer ! > Faire un don > Soumettre un litige en ligne > Prendre un rendez-vous

Tampons périodiques. Un documentaire qui oublie l’essentiel

tampons-periodiques
Publié le : 04/05/2017 

Que les tampons soient dépourvus de toute substance toxique et transparents sur leur composition, c’est la moindre des choses. Mais quand les femmes auront gagné ce combat, elles ne seront probablement pas à l’abri du syndrome du choc toxique. C’est le port prolongé qui semble en cause. Et cela vaut aussi pour les coupes menstruelles. Des enseignements qu’un récent documentaire n’a pas pris la peine de préciser.

 

C’est une belle occasion manquée. Le mardi 25 avril, France 5 diffusait un documentaire intitulé « Tampon, notre ennemi intime » (1). En cause, la composition des tampons périodiques, accusée d’être à l’origine de deux pathologies : le syndrome du choc toxique et l’endométriose (voir encadré). De fait, une opacité intolérable règne sur la composition de ces protections bien qu’elles soient en contact étroit et prolongé avec les muqueuses. Alors que le moindre savon doit détailler ses ingrédients, l’étiquetage de ces produits, qui n’appartiennent pas à une catégorie encadrée par une réglementation spécifique (comme les cosmétiques), reste désespérément muet. Les femmes ont beau réclamer la transparence, notamment via une pétition qui a déjà recueilli près de 300 000 signatures (2), rien ne bouge, ni du côté des fabricants, ni du côté du législateur. Une surdité incompréhensible qui attise légitimement l’inquiétude.

Pour autant, ce documentaire fait fausse route en établissant de manière aussi insistante un lien entre les deux pathologies et la composition chimique des tampons. Ayant publié un article et un test sur les tampons l’année dernière, et n’étant pas parvenus à la même conclusion, nous avons recontacté deux des chercheurs interrogés par notre consœur. Le professeur Gérard Lina d’abord. Ce médecin qui, au Centre de référence des staphylocoques à Lyon, recense les déclarations de cas de syndrome du choc toxique (SCT), tient à …

Cliquer ici pour découvrir la suite sur QueChoisir.org

Recevez gratuitement notre newsletter


Les instructions pour vous désabonner sont incluses dans chaque message.