Si les compagnies aériennes françaises se classent honorablement dans notre enquête satisfaction menée auprès des passagers de 8 pays, il n’en va pas de même pour les aéroports français. Malgré de réelles ambitions et de nets progrès, de nombreux critères (restauration, zones de confort…) continuent de décevoir.
Le transport aérien en France a une nouvelle fois prouvé son extraordinaire résilience en 2016. Malgré les attaques terroristes, le nombre de passagers sur les vols intérieurs et internationaux est resté en croissance de 3,1 % sur l’année, avec un total de 186,3 millions de passagers. Entre 2006 et 2016, la croissance des aéroports français s’établit à 25,4 %. Les deux plateformes parisiennes de Paris-Charles-de-Gaulle (Paris-CDG) et Paris-Orly représentent à elles seules 52,1 % de ce trafic, tiré par les visiteurs étrangers.
Première ou dernière image que de nombreux voyageurs ont de la France, les deux aéroports parisiens font face à un important impératif de qualité. Ils apparaissent pourtant en bas de notre tableau des aéroports de plus de 15 millions de passagers, à la 29e place (Paris-Orly) et 31e place (Paris-CDG) sur 32, avec respectivement des notes de 13,9 et 13,7/20. Les deux aéroports sont appréciés pour la qualité du téléaffichage (15,1/20), mais sont critiqués sur la qualité des bars et des restaurants (un mal qui touche l’ensemble des aéroports, comme le montre notre enquête) et sur les zones de repos ou d’attente, qui ne satisfont pas les passagers (nombre de sièges, présence de prises, etc.).
Ce résultat de l’aéroport Paris-CDG rejoint celui délivré par le …