En mars 2007, Ghislaine S., 50 ans, consulte le Dr Frédérique R., à l’hôpital Ambroise Paré de Marseille (Bouches-du-Rhône), pour de fortes douleurs articulaires, liées à une maladie rhumatismale.
Cette dernière lui prescrit 4 comprimés par jour de methotrexate 2,5 mg, pendant six mois.
La patiente se fait délivrer le médicament par la pharmacie B. de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le jour même, puis trois mois plus tard. Le 2 juin 2007, elle est admise aux urgences de l’hôpital d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), en raison d’une forte fièvre et de difficultés respiratoires, puis transférée en unité de réanimation, où elle subit une trachéotomie avant d’être placée sous ventilation mécanique.
Elle présente une pneumocystose sévère, due à une erreur de posologie : le Dr R. a prescrit 4 comprimés par jour de methotrexate, alors qu’il aurait dû prescrire 5 comprimés par semaine…
A sa sortie de l’hôpital, en juillet 2007, Ghislaine S. doit suivre une rééducation respiratoire et musculaire quotidienne pendant deux mois, et un traitement antibiotique jusqu’en octobre 2007. Elle présente des douleurs importantes, nécessitant diverses explorations. A partir de juin 2008, elle présente un syndrome dépressif. Après avoir été placée en arrêt maladie pendant trois ans, elle est mise à la retraite d’office pour invalidité, en mai 2010, alors qu’elle vient de fêter son 53e anniversaire.
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« Ignorance de la pathologie »
Après consolidation de son état, le 31 janvier 2010, elle sollicite en référé l’organisation d’une …
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