Un an après l’encadrement par le gouvernement des ventes de chiens et chats sur Internet, les annonces illégales semblent décliner mais les fraudeurs ont trouvé des parades.
Que l’on soit chien ou chat, en France pour trouver un animal de compagnie, on clique souvent sur sa souris. Les animaux d’origine non encadrée représentent en effet 80 % des achats de chiots ou chatons, Internet étant devenu la première animalerie de France. À lui seul, le site Leboncoin comptabilisait 80 000 animaux vendus en 2015.
Mais les sites de vente en ligne sont le relais d’annonces de tous poils, souvent en marge de la légalité. Selon la Fondation 30 millions d’amis, des dizaines de milliers de chiens et de chats seraient vendus chaque année illégalement par le biais des petites annonces, alimentant le trafic d’animaux, le développement d’élevages clandestins et incitant des particuliers à faire faire des portées à leur animal à des fins lucratives. Une offre hors contrôle, exempte de toute traçabilité pour l’acquéreur et qui contribue à des dérives telles que les achats « coup de cœur » sur Internet conduisant malheureusement, à l’autre bout de la chaîne, à l’abandon des animaux par des maîtres mal informés.
Pour mettre fin à ce marché parallèle, le gouvernement a donc décidé de …