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Compte courant : quelles différences entre néobanques et banques en ligne ?

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L’arrivée prochaine de C-zam, l’offre de compte courant de Carrefour Banque, renforce les rangs français des néobanques. Mais ces nouveaux acteurs peuvent-ils vraiment remplacer, au quotidien, les banques de détail, qu’elles soient en ligne ou à réseau traditionnel ?

Certains se posent la question, depuis que Carrefour Banque a annoncé le lancement le 18 avril prochain de son compte courant C-zam : que vient donc faire la filiale bancaire du groupe de grande distribution sur un marché, celui du compte courant, déjà bien encombré par les banques à réseaux et leurs cousines 100% en ligne ?

Présenter les choses de cette façon, c’est oublier sans doute un peu vite les spécificités de l’offre de Carrefour Banque, et plus généralement de ce qu’on appelle désormais les « néobanques ». Un secteur également représenté en France par Compte Nickel (3 ans d’existence, 540.000 clients aujourd’hui) et par des acteurs venus de l’étranger, comme l’Allemande N26 (30.000 clients environ). Quels sont leurs avantages et inconvénients ? Et peuvent-elles se substituer, au quotidien, aux offres plus traditionnelles ? cBanque fait le point.

Pas de chéquier, pas de découvert

C-zam Compte Nickel N26 Banques en ligne Enseignes traditionnelles
Virements et prélèvements SEPA Oui Oui Oui Oui Oui
Émettre un chèque Non Non Non Oui Oui
Déposer un chèque Non Non Non Oui Oui
Retirer au distributeur Payant (1) Payant Gratuit (2) Gratuit Gratuit (2)
Déposer des espèces Non Payant Non Non Gratuit
Découvert Non Non Non Oui Oui
(1) sauf DAB BNP et Carrefour – (2) Avec une limite mensuelle

Opter pour une néobanque au quotidien, c’est d’abord accepter certaines contraintes. Renoncer au chèque pour commencer : contrairement aux réseaux traditionnels et aux banques en ligne, les néobanques ne proposent pas de chéquiers à leurs clients. Pour payer ses factures ou rembourser un proche, il faudra s’en remettre aux prélèvements ou aux virements, gérés en ligne ou sur mobile.

Les néobanques n’autorisent pas non plus les découverts. Elles en font même un argument : avec elles, pas de risque de dérapages. Leurs cartes sont en effet des modèles à autorisation systématique, qui interrogent le solde du compte à chaque opération et bloquent tout retrait ou paiement plaçant le compte dans le rouge. Ce type de carte existe également dans les banques traditionnelles, qui les destinent plutôt aux clients fragiles. Aux autres, elles fournissent généralement des

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