> Adhérer ! > Faire un don > Soumettre un litige en ligne > Prendre un rendez-vous

Aristophil. Les ventes de manuscrits saisis devraient bientôt commencer

aristophil-ventes-manuscrits
Publié le : 28/03/2017 

Une décision récente du tribunal de grande instance de Paris donne le coup d’envoi de la vente des manuscrits saisis dans l’affaire Aristophil. Mais une nouvelle controverse s’ouvre déjà : sur combien d’années faudra-t-il étaler la cession du stock pour ne pas inonder le marché ?

 

Dossier Aristophil, suite. Le courtier en manuscrits, contre lequel « Que Choisir » avait mis en garde le public dès 2011, a été placé en liquidation judiciaire en août 2015. La juge d’instruction Charlotte Bilger poursuit son enquête. Elle a entendu plusieurs fois l’ex-patron d’Aristophil, Gérard Lhéritier. Mis en examen pour escroquerie en bande organisée, laissé en liberté, ce dernier nie toute malversation, dénonçant un complot de la Justice et du ministère de la Culture.

Parallèlement, la vente du stock Aristophil s’organise. Elle s’annonce particulièrement délicate. Il est question de 18 000 investisseurs pour un total de plus de 30 000 contrats, portant sur plus de 130 000 lettres et manuscrits, dont la valeur se chiffre en centaines de millions d’euros, peut-être un milliard. Des pièces exceptionnelles côtoient des lettres qui seraient négligeables si elles n’étaient pas signées par des grands noms des arts ou de la science.

Comment le marché singulièrement étroit des autographes va-t-il absorber cette marée ? C’est toute la question. Le 16 mars 2017, le tribunal de grande instance de Paris a rendu une décision qui rend les ventes possibles. Plus de 80 % des manuscrits ont été partagés entre des dizaines de particuliers, par un mécanisme d’indivision qu’Aristophil avait instauré. Le jugement du tribunal de grande instance permet de sortir de ces indivisions sans avoir à recueillir l’accord de tous les indivisionnaires – ce qui aurait rendu cauchemardesque une affaire déjà très complexe.

Ce protocole a été validé par trois associations de défense des investisseurs : l’Adilema, l’ADC54 et l’AICLM. Les deux premières donnent toutes les garanties de fiabilité. L’AICLM, un peu moins. Elle est animée par d’anciens courtiers qui ont vendu des produits Aristophil et qui se présentent aujourd’hui comme des victimes.

UN GESTIONNAIRE DU STOCK DÉJÀ CONTROVERSÉ

L’organisation des ventes se fera sous …

Cliquer ici pour découvrir la suite sur QueChoisir.org

Recevez gratuitement notre newsletter


Les instructions pour vous désabonner sont incluses dans chaque message.