Publié le : 26/01/2017
Des chercheurs viennent de montrer que les rats à qui ils avaient administré le colorant E171 à des doses similaires à celles que nous consommons développaient des troubles du système immunitaire et des lésions précancéreuses. Le gouvernement a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour qu’elle se prononce sur l’existence d’un risque chez l’homme.
Très présent dans les chewing-gums et les M&M’s mais aussi dans d’autres confiseries, des laitages aromatisés ou des plats cuisinés, le colorant E171 est prisé de l’industrie agroalimentaire. C’est sa taille en partie nanométrique qui a attiré l’attention des chercheurs. Infiniment petites, les nanoparticules ont des propriétés particulières, dont celle de pouvoir pénétrer à travers les barrières physiologiques de l’organisme, et leur comportement imprévisible justifie une vigilance accrue.
Pour la première fois, des scientifiques ont utilisé cet …