Publié le : 12/01/2017
Sur les 37 facultés de médecine en France, neuf à peine annoncent avoir amorcé un semblant d’action pour préserver leurs étudiants de l’influence commerciale des laboratoires pharmaceutiques. Encore faut-il tempérer : elles se sont contentées d’introduire dans leurs programmes d’enseignement un cours sur les conflits d’intérêt qu’entraînent les relations avec l’industrie pharmaceutique. Deux seulement, celles de Lyon Est et d’Angers, sont allées un tout petit peu plus loin, mais ne mettent en pratique qu’une ambition très modeste. La première se passe notamment de tout financement privé.
Ce constat affligeant est tiré …