Ce n’est pas sans une pointe d’exaspération que le blog Sosconso revient aujourd’hui sur une affaire évoquée le 7 octobre 2016, dans l’article intitulé Train franco-espagnol: un grain de sable à la frontière. Rappel des faits : le 13 juin 2016, Eva B., étudiante en kinésithérapie, doit se rendre de Valence (Drôme) à Barcelone (Espagne), avec une correspondance à Montpellier (Hérault).
Elle dispose de billets achetés sur le site de la SNCF. Hélas, non contente d’arriver à Montpellier avec 50 minutes de retard, elle apprend que sa correspondance pour Barcelone est annulée, pour cause de grève des conducteurs français. Six ou sept autres personnes sont dans le même cas, dont une famille de Canadiens avec un bébé.
Une employée leur conseille de prendre un autre train, exploité en commun par la SNCF et son homologue espagnol, la Red Nacional de Ferrocarriles Españoles (RENFE), et censé arriver à 13 h 41, soit presque à la même heure. Une contrôleuse leur donne l’autorisation de monter. Le voyage se passe sans problème jusqu’au franchissement de la frontière. « Arrivés en gare de Figueras, indique Eva, une contrôleuse espagnole qui était à bord du train depuis Montpellier s’approche de nous, accompagnée de trois policiers espagnols, et nous fait comprendre dans sa langue – que nous ne parlons pas -, que nous devons sortir. Comme je proteste, elle prend ma valise et la jette sur le quai, où nous attendent une dizaine de policiers. »
La passagère continue en ces termes : « J’interpelle les …
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