Archos sait décidément bien prendre les virages. L’entreprise française, qui s’est fait connaître avec des baladeurs MP3 dans les années 2000 avant de s’orienter vers les tablettes tactiles en 2012 puis vers les smartphones un an plus tard, s’essaye au créneau porteur du moment : la mobilité urbaine. Elle s’est associée au spécialiste chinois Airwheel, et c’est un bien curieux engin qui inaugure la gamme. Pas de monoroue, ni de trottinette, ni même d’hoverboard (skateboard électrique) : pour faire ses premiers tours de roue, Archos a choisi… une draisienne. Réapparue au rayon jouet pour aider les enfants à trouver leur équilibre, la draisienne voudrait séduire les adultes. Avec l’Urban eScooter, Archos rêve notamment de convertir les 80 % d’actifs travaillant à moins de 10 km de chez eux (1) qui prennent encore leur voiture chaque matin.
Moteur puissant, frein stressant
Pas sûr qu’il y parvienne avec ce drôle d’engin, même s’il ne manque pas d’arguments. L’eScooter est d’abord… ludique. Ne boudons pas le plaisir d’avancer sans aucun effort, même si par les fraîches températures de décembre, le coup de froid guette. Ensuite, l’accélérateur à gâchette révèle un engin réactif qui atteint les 20 km/h en quelques secondes. Archos annonce que le moteur (350 W) encaisse les pentes à 15°. L’eScooter a gravi la route sans aucun problème entre la place de la République et la Porte de Bagnolet, à Paris (et ça grimpe !). C’est dans l’autre sens que l’on frémit : le …