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Les médecins inquiets d’un retour du choc toxique lié aux règles

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Depuis la fin des années 1990, la maladie a réapparu et ne cesse de croître : cinq cas déclarés en 2004, 19 en 2011 et jusqu’à 22 en 2014.

Le Monde.fr avec AFP | 21.10.2016 à 12h04 • Mis à jour le 21.10.2016 à 12h11

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Alors qu’il semblait avoir disparu, le choc toxique lié aux règles redevient source d’inquiétude. Au moins une femme est morte de cette maladie, certaines ont été amputées. Pour comprendre, des chercheurs se lancent dans une délicate collecte de tampons usagés.

En 1990, plus aucun cas de syndrome du choc toxique (SCT) n’était recensé en France. Mais depuis la fin des années 1990, la maladie a réapparu et ne cesse de croître : 5 cas déclarés en 2004, 19 en 2011 et jusqu’à 22 en 2014. Ce qui a alerté le centre national de référence des staphylocoques des Hospices civils de Lyon. Le choc toxique peut potentiellement toucher 1 % des femmes, celles qui sont porteuses du staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) dans leur vagin.

Avec un tampon, « le fluide menstruel est bloqué, il va rester au chaud. C’est donc un milieu de culture formidable et s’il y a cette fameuse bactérie, elle va se mettre à produire une toxine (TSST-1) qui va passer dans le sang », a expliqué le professeur Gérard Lina lors d’une conférence de presse mercredi. D’où l’importance d’éviter de garder un tampon plus de quatre heures : plus on le garde, plus les bactéries prolifèrent, comme mettent en garde d’ailleurs de nombreux fabricants dans leurs notices.

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