La commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage, créée en avril à la suite des vidéos de maltraitance diffusées par l’association L214, a présenté 65 propositions pour améliorer les pratiques, renforcer la formation, moderniser les équipements et surtout assurer plus de transparence autour de ces lieux que les élus décrivent comme de véritables « boîtes noires ».
Créés au XIXe siècle pour soustraire au regard des citoyens la mise à mort des animaux d’élevage, les abattoirs sont des lieux qui nous échappent et nous choquent les rares fois où nous les observons par la lorgnette de vidéos d’associations de défense des animaux.
Pour mieux connaître ces établissements, il aura fallu aux parlementaires pas moins de 6 mois et 38 séances pour auditionner une centaine d’acteurs gravitant dans ou autour des abattoirs (éleveurs, ouvriers et vétérinaires en abattoirs, représentants des cultes…). Le tout agrémenté de plusieurs visites inopinées dans des établissements qualifiés de véritables « bunkers » ou « boîtes noires » où « la police nous a parfois fait barrage pour tenter d’empêcher notre venue », précise Olivier Falorni, président de la commission, avant de dévoiler les grandes lignes du rapport.
Le contrôle vidéo plébiscité par les parlementaires
Premier constat des parlementaires : « le manque criant d’investissement dans …